Menhir de la Bergerie des Étennevaux
Menhir de la Bergerie des Étennevaux | |
Vue générale de l'édifice | |
Présentation | |
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Autre(s) nom(s) | Grosse Pierre |
Type | menhir |
Caractéristiques | |
Matériaux | granite |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 43′ 15″ nord, 1° 55′ 39″ ouest |
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Commune | Saint-Germain-des-Vaux |
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Le menhir de la Bergerie des Étennevaux, appelé aussi Grosse Pierre, est un menhir situé à Saint-Germain-des-Vaux, dans le département français de la Manche, en Normandie.
Description
[modifier | modifier le code]Le menhir est constitué d'un bloc de granite de forme parallélépipédique. Il mesure 2,25 m de hauteur sur 1,30 m de largeur, pour un périmètre de 3,20 m à la base[1].
Des signes gravés désormais effacés se voyaient jadis sur la pierre[1].
Toponyme
[modifier | modifier le code]Le microtoponyme Étennevaux est mentionné sous la forme Estennewant en 1207[2]. Le premier élément Estenne- représente sans doute l'ancien scandinave steinn « pierre », déjà rencontré dans le nom de la pierre Gélétan[2], et le second, -want, est une forme altérée de l'ancien scandinave vangr, « champ, pré »[2] (peut-être influencé phonétiquement par le vieil anglais wang de même sens), d'où une forme initiale *Steinavangr, *Steinawang, avec steinn au génitif pluriel steina « des pierres », d'où le sens global de « champ, pré des pierres », ce qui correspond au site. En revanche, -want a été altéré en -vaux par attraction du français vaux, pluriel de val, et du nom de la commune Saint-Germain-des-Vaux.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Coutil 1906, p. 751
- Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie. Dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, éditions OREP, 2009 (ISBN 978-2-915762-89-1)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Léon Coutil, « Inventaire des monuments mégalithiques du département de la Manche », Compte rendu de la 35e session de l'Association française pour l'avancement des sciences, Lyon, vol. II, , p. 751 (lire en ligne)